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jeudi 26 avril 2012

La transition de l'enseignement secondaire vers les études supérieures peut constituer un choc qui se manifeste par un taux d'échec d'environ 60%, selon LeSoir. Voici un dossier intéressant apparu le 25 avril 2012.



mardi 17 avril 2012

Taille de classes limitée


Les classes du primaire et du secondaire devront limiter le nombre d’élèves. C’est la décision prise par  la commission de l'Education du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis un certain temps, la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet avait cherché un accord avec les syndicats et les pouvoirs organisateurs. Le projet de décret explique que les classes du premier degré du secondaire ne subiront aucun changement. Selon les informations du LeSoir.be  « aux deuxième (3ème et 4ème année) et troisième degrés (5ème, 6ème et éventuelle 7ème année), le texte prévoit une moyenne ne souffrant aucune dérogation (un à deux élèves de moins par classe, selon le degré et le type d'enseignement), doublée là aussi d'un maximum d'élèves (de 12 à 32 selon les cas) qui peut être dépassée dans des situations et conditions très précises. »  Dès septembre 2012, les changements interviendront aux 3ème et 5ème années. Une année plus tard, pour la rentrée 2013, les classes de 4ième, 6ième et 7ième années suivront. 

Ne plus investir dans l'enseignement bruxellois?



Est-ce que la Flandre ne doit plus investir dans l’enseignement bruxellois ? C’est une question que s’est posé Jan Peumans (N-VA), président du Parlement flamand ce lundi. La question émerge suite à la visite de Jan Peumans à la Commission communautaire flamande (VGC) qui s’occupe des questions sur la culture, la santé, l’éducation et le bien-être. À Bruxelles, il y a de plus en plus de parents francophones qui inscrivent leurs enfants dans un établissement néerlandophone. Une situation que Jan Peumans ne veut pas accepter : « La Communauté française n'investirait-elle pas assez dans son propre enseignement ? ». De plus, il critique : « Et est-ce le rôle de la Flandre de pallier ce désinvestissement d'une autre Communauté ? ».   Au sein du Parlement flamand d’autres mesures sont envisagées. La députée bruxelloise Elke Van den Brandt (Groen) souligne par exemple que les deux communautés devraient collaborer ensemble afin d’éviter des situations pareilles. 

Voir également:

samedi 14 avril 2012

Journée portes ouvertes dans l'enseignement professionnel et technique à Bruxelles



40 écoles bruxelloises de l’enseignement technique et professionnel ouvriront leurs portes le 21 avril 2012 pour donner un aperçu aux élèves et aux parents des professions tels que technicien chimiste, ébéniste etc  De plus, les élèves auront l’occasion de rencontrer des entreprises pour mieux orienter leur choix d’études.




http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=69e4T9Pti1o

 Voici la liste des écoles participantes :http://go.to/jpo.be

vendredi 13 avril 2012

2310 places supplémentaires dans l'enseignement catholique, dont environ 700 au secondaire


L’enseignement belge se voit forcer de créer des places supplémentaires pour les élèves dans les années à venir. Selon le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique (SeGEC), l’enseignement catholique créera jusqu’en 2014 2310 places supplémentaires. Jusqu’en 2020, environ 12 000 places seront ajoutées. Un projet réalisable ? Conrad van de Werve, directeur du service communication du SeGEC, a répondu aux questions.


2310 places supplémentaires dans l’enseignement catholique jusqu’en 2014 ou 2015 c’est un large effort qu’il faut faire, est-ce qu’on réagit parce qu’on voit le problème venir ou parce qu’il existe déjà à l’heure ?

Le problème se posera si l’on n’y apporte pas de réponse. Mais, à l’heure actuelle, on peut déjà considérer qu’à l’échéance de 2020, environ 60% de la solution est soit réalisée soit programmée pour l’enseignement fondamental. Parmi les places programmées figurent les 2300 que nous annonçons. Toutefois, les dernières places à ouvrir seront les plus difficiles à concrétiser. Pour l’enseignement secondaire par contre, seules environ 30% des places supplémentaires nécessaires à l’horizon 2020 sont soit ouvertes, soit programmées. Par ailleurs, 2020 ne correspondra qu’au début de la forte accélération de la croissance du nombre d’élèves attendue dans ce  niveau d’enseignement. Un défi majeur reste donc à relever, d’autant que les communes qui sont un acteur très dynamique au fondamental sont traditionnellement moins impliquées au secondaire.

Sur quels chiffres se base le SeGEC quand il avance l’idée d’une explosion démographique à Bruxelles?

L’institut bruxellois de statistique et d’analyse a évalué il y a deux ans le nombre de places qu’il fallait créer d’ici 2020 afin de faire face à l’ampleur du choc démographique. Il parlait de 9000 places à créer en maternelle, 21 000 en primaire et 12 500 au secondaire. Les chiffres fournis par le SPF Economie sont très parlants : au 1er janvier 2010, il y avait 18 000 nouveaux nés. A cette même date, les enfants âgés de 10 ans n’étaient que 12 000…


(source: SeGEC)
              L'Institut des Dames de Marie à Woluwe-Saint-Lambert comptera 140 élèves de plus.  

On rencontre une pénurie de professeurs au niveau national, également à Bruxelles. Est-ce qu’une augmentation des places pour élèves force les autorités d’agir immédiatement en ce qui concerne la pénurie de professeurs, qui est discutée depuis plusieurs années ?

Posons le problème différemment : il faut des bâtiments d’une part, des enseignants d’autre part pour accueillir les nouveaux élèves. Ici nous apportons une partie de la réponse en termes de bâtiments. La pénurie de professeurs est un autre problème qu’il faut évidemment traiter.
  
Vous rencontrez différents problèmes de financement. Les banques, par exemple, ne veulent pas emprunter à un taux d’emprunt de 1.25pc, pour agrandir par exemple les bâtiments. Comment est-ce que vous voulez résoudre ces problèmes ?

Nous souhaitons que l’on autorise explicitement les pouvoirs organisateurs (PO) à lancer des appels d’offres auprès des institutions financières. Comment cela fonctionne actuellement ? Les PO du libre souscrivent des emprunts auprès des banques qui sont garantis par la communauté française (CF). Celle-ci subventionne en partie la charge d’intérêt. Quel est le problème actuellement ? Les banques ne prêtent plus aux écoles aux conditions prévues par la convention qui les lie à la CF. Nous demandons donc que l’on autorise explicitement les pouvoirs organisateurs à lancer des appels d’offres auprès des banques. Il est important de rappeler ici que le remboursement de l’intégralité du capital est à charge des PO.

Dans quelles communes bruxelloises est-ce qu’il y aurait le plus d’investissement ?

Les projets que nous venons d’annoncer concernent les communes suivantes :
Anderlecht, Berchem-Sainte-Agathe, Bruxelles, Ixelles, Jette, Schaerbeek, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre et Etterbeek.

Jusqu’en 2020 vous voulez créer 20 000 places. La construction de nouveaux bâtiments se pose donc.

Pour répondre au défi démographique bruxellois, 12 400 places doivent encore être créées d’ici 2020 en maternelle et primaire et 9150 dans le secondaire, malgré les places déjà créées depuis 2010 et celles qui sont planifiées. Dans cette perspective, on peut se demander s’il n’est pas nécessaire de promouvoir la création d’écoles entièrement nouvelles, y compris dans l’enseignement libre, ce qui est très difficile, voire impossible avec les mécanismes actuels de financement. En effet, une école de l’enseignement libre qui dispose de l’espace nécessaire peut, en moyenne, financer seulement une augmentation du nombre de places de l’ordre de 13%. La création d’écoles entièrement nouvelles nécessiterait une révision du mode de financement (taux d’intervention, financement des terrains,…)

mercredi 11 avril 2012


La semaine dernière, l'annonce de l'ouverture d'une nouvelle école privée à Crainhem a pu profiter d'une couverture médiatique importante. Cette semaine la discussion continue. Mme. Marie-Dominique Simonet qualifie l'installation d'une nouvelle école privée d' une "goutte d'eau". En Belgique, on compte plus de 700 000 élèves. Seulement 1000 d'entre eux visitent une école privée.

Le link suivant reprend quelques sites qui ont discuté ou discuteront ce sujet: